Le céphalométre se compose de trois pièces en métal, la plus grande comportant, ainsi que les deux autres, plusieurs règles coulissantes. Cet appareil servait à mesurer les bosses du crâne dans le cadre d’études concernant l’intelligence (théorie phrénologique du médecin allemand F.Gall): les déformations crâniennes signifiaient alors un grossissement de certaines zones du cerveau considérées comme spécifiques à certaines aptitudes. Ainsi, cette théorie très en vogue à l’époque, a-t-elle donné naissance à des expressions subsistant encore dans notre langage actuel telles que « avoir la bosse des maths », ou encore « avoir la bosse du commerce ».
Elle tomba en désuétude au début du XXéme siècle avec l’apparition de la première échelle psychométrique de Binet, celui-ci ayant quand même porté un intérêt, de courte durée, à la technique céphalométrique.
Sources :
- BINET Alfred, Recherches sur la technique de la mensuration de la tête vivante, L’année psychologique, n°7 (1900).
- BINET Alfred, Nouvelles recherches de céphalométrie, L’année psychologique, n°8 (1902).

- Dimensions : longueur du coffret 50.5 cm, largeur 42 cm, épaisseur 5.3 cm
- Fabricant : Inconnu
- Année d’acquisition : fin XIXe siècle