Musée Bourdon

Le tachistoscope à guillotine se compose d’une grande plaque métallique noire posée verticalement, dont la face possède un trou rectangulaire. A l’arrière, se situe le système de la guillotine qui fonctionne avec un poids. L’action du poids fait pivoter une pièce métallique graduée qui cache l’ouverture du trou rectangulaire. Ainsi, lorsque l’appareil est déclenché Deux cylindres, fixés en haut et en bas du trou, servent à faire défiler les images.

Dans une recherche de 1910 portant sur l’étude de la durée d’opérations psychologiques tel que l’acte d’identifier, l’acte de percevoir comme semblable ou différent, l’effort de Bourdon porte sur l’observation des manifestations objectives des phénomènes intellectuels. Il décrit son dispositif ainsi: « les objets étaient disposés sur un fond noir de grande dimension, à la hauteur des yeux à une distance de 60 cm à 3 mm derrière l’obturateur à guillotine. Cet obturateur portait un point que le sujet fixait au moment de l’expérience et qui se trouvait à la hauteur du centre de l’objet à percevoir ». L’expérimentateur pouvait donc ainsi faire varier la durée de présentation de l’objet en agissant sur le système de guillotine.

Source:
-Inventaire descriptif des appareils psychométriques, Musée de Bretagne (2000).
-TOULOUSE et PIERON, Technique de psychologie expérimentale ( Tome 1 et 2 ).Édition G.DOUIN. PARIS (1911)
-Richard J.F. -Les recherches expérimentales de Bourdon sur l’association et les phénomènes intellectuels, Bulletin de psychologie.