Musée Bourdon

La pendule de Peyer-Favarger est constituée d’un cadran où sont inscrits les heures en chiffres romains. Un pendule est attaché par deux crochets à une barre en laiton qui prend appui sur une grande tige en fonte.
L’extrémité inférieure du pendule possède une pièce métallique avec, placée en dessous, deux bobines.
Cet appareil est posé sur une base en bois rectangulaire qui possède sur sa largeur droite, deux fiches en laiton et sur sa largeur gauche, trois fiches similaires permettant de relier la pendule à un dispositif électrique.
Cet appareil était inclut dans des dispositifs expérimentaux nécessitant une mesure du temps sur une longue durée (heures, minutes, secondes).

Dans un numéro de La Revue Internationale de l’Enseignement de 1897, Bourdon décrit l’utilisation de l’appareil comme suit:  « La pendule électrique permet, tout en travaillant seul, de savoir au besoin minute par minute, par le moyen d’une sonnerie, le temps écoulé et de pouvoir ainsi établir les courbes exactes du travail effectué, de l’entraînement, de la fatigue… ». 

Source:
-Inventaire descriptif des appareils psychométriques, Musée de Bretagne (2000).
-Benjamin Bourdon, Le laboratoire de Psychologie de l’Université de Rennes, Revue internationale de l’Enseignement n°34 (1897).