Musée Bourdon

Le mnémomètre de Wirth est un appareil électrique qui est associé à un moteur fonctionnant sur du 6 volt. A coté du moteur se trouvent deux récipients en porcelaine conservant des traces de mercure.

Du moteur part un fil électrique se branchant sur le secteur. Une cage en bois renferme les bobines et le système électrique. De l’autre côté de cette cage, se situent les bobines faisant tourner un ruban de tissus sur lequel sont fixés les mots. Une chaîne est attachée à deux roues dentées ; sur cette chaîne, se trouve une poulie. L’appareil sur la photo ci-contre est présenté sans le poids, élément dont la chute faisait tourner la roue dentée associée au cylindre supportant le ruban de tissus où sont inscrits les stimuli. Le moteur créait, par un mouvement de rotation alternée, des contacts en faisant plonger des fils électriques dans les bains de mercure, déclenchant les électro-aimants tour à tour.

Chacun de ces électro-aimants, enclenchés de manière régulière et asynchrone, permettait d’actionner des taquets bloquant ou libérant une roue dentée, imprimant  à celle-ci un mouvement saccadé. Bien que cet appareil soit « à cylindre », l’apparition des stimuli n’était donc  pas progressive.
Cet appareil présentait l’avantage d’être assez silencieux de part l’emploi de petits taquets et de petites dents.
C’est Burloud, responsable du laboratoire entre 1945 et 1954, qui le fit venir d’Allemagne pour reproduire les expériences faites par l’institut de psychologie de Würsbourg portant sur la mémoire.