Musée Bourdon

Le cylindre enregistreur de Marey se compose d’un cylindre maintenu à chaque extrémité, par deux pointes s’enchâssant dans un support. Le cylindre est recouvert d’une feuille de papier blanche enduite de noir de fumée sur laquelle on observe des tracés parallèles. La partie cylindrique se rapprochant du mécanisme est enroulée d’un négatif de pellicule photographique.  Une boite métallique renferme le mécanisme à ressort, remontable grâce à une clé, qui produit une rotation à grande vitesse du cylindre; le tout est fixé sur un support en bois reposant sur trois pieds qui permettent d’ajuster la hauteur.
 
Le cylindre est utilisé comme support visuel pour les mesures effectuées. Il doit être couplé avec des appareils traceurs (signal de Desprez, chronographe de Jacquet…) montés sur un chariot de Verdin placé parallèlement au cylindre, qui inscriront sous forme de tracé hélicoïdal les mesures désirées. Le négatif de pellicule photographique précédemment cité servait à établir des contacts réguliers, de part l’agencement des trous, fermant et ouvrant un circuit électrique dans le cadre d’un dispositif incluant, par exemple, les tubes de Plücker. 
Le cliché ci-dessous représente un plus grand modèle de cylindre de Marey, plus récent, dit « à régulateur de Blix » (système assurant, sans doute, une meilleure régularité de la rotation du cylindre, et par conséquent une mesure plus précise).

Source:
-Inventaire descriptif des appareils psychométriques, Musée de Bretagne (2000)
-TOULOUSE et PIERON, Technique de psychologie expérimentale ( Tome 2 ). Édition G.DOUIN. PARIS (1911)